Le Cahier s’ouvre sur la Harangue inaugurale du Vice-Curateur Fondateur, le Dr Irénée Louis Sandomir. Ce rappel des circonstances qui ont vu la création du Collège et de la vocation de cette nouvelle institution est suivi d’études canoniques où voisinent des pataphysiciens conscients (Jarry) ou inconscients (Anaïs Ségalas), des inconnus (Julien Torma) ou des auteurs qui commencent à ne plus l’être (Queneau), des attendus (Alphonse Allais) et des inattendus (François Coppée)...
La première étude technique traite ex professo de Jarry et la Pataphysique ; des rubriques qui deviendront régulières
proposent des glanes qui font aussi partie des « opérations messidoriennes » annoncées par le Dr Sandomir (épiphanies, contrepéteries) ; suivent des aperçus sur la vie du Collège (dont une première nécrologie), et la republication des statuts de l’Ordre de la Grande Gidouille, fondé par Jarry à l’orée du XXe siècle vulgaire. L'OGG, dont les Optimates du Collège sont membres de droit, a aussi pour vocation d’honorer des personnalités extérieures qui ont bien mérité de la ’Pataphysique.
Dès ce premier numéro, la revue révèle ce qui sera son titre générique, Viridis candela, la chandelle verte du Père Ubu, et dévoile discrètement le calendrier pataphysique mis au point par une commission spécialisée (une « rote », ou table ronde).