

La Lutte pour le Devoir.
Né en 1846, Fernand Calmette devient archéologue vers 1868 après avoir fait l’école des Chartes où il soutient une thèse sur les manuscrits de Tacite. C’est à cette période qu’il rencontre Anatole France avec lequel il sera mobilisé en 1870. Anatole France raconte dans ses Chroniques de la Vie Littéraire, les soldats singuliers qu’ils étaient :
« Il me souvient que, pendant la bataille du 2 décembre, placés en réserve sous le fort de la Faisanderie, nous lisions le Silène de Virgile, au bruit des obus qui tombaient devant nous dans la Marne. »
Lors de ces brillants faits d’armes sur le front, il se prend le goût de la peinture et devient un peintre dont « on estime le talent énergique, sincère et pensif ». Il s’installe alors la moitié de l’année en Baie de Somme où il vit en semblable, parmi les marins dont il puise la matière pour créer ses œuvres plastique et littéraires. Il meurt en 1914 laissant derrière lui une œuvre totalement inconnue du public qui pourtant charme par son style simple mêlant l’œil d’un peintre à l’âme d’un poète.
(lapicardievueparlesecrivains.fr)
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