L'incroyable histoire de l'homme qui découvrit l'Atlantide!

Le nouveau roman de
Marc Meganck


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C

C

Sous-catégories

  • Cabanes (Max)
  • Cailleaux (Christian)

    Né en 1967 dans la banlieue parisienne de La Garenne-Colombes, Christian Cailleaux a commencé par des études de Lettres et de Philosophie avant de se diriger vers l'École Nationale d'Art de Cergy. Il s'est ensuite lancé dans l'illustration, travaillant pour la presse enfantine, les périodiques de voyage et généralistes, ainsi que dans la publicité. Il partage également une passion pour la trompette, bien qu'il admette lui-même être assez médiocre, tout comme son personnage des Imposteurs.

    Au cours de sa vie, il a beaucoup voyagé et séjourné en Afrique, où il a animé des ateliers de dessin dans les Centres Culturels et les Alliances Françaises de près de quinze pays. Cette expérience africaine a été la source d'inspiration pour sa première publication professionnelle en bande dessinée, il y a environ dix ans : les aventures d'Arthur Blanc-Nègre. Ces deux albums, publiés chez Dargaud sur un scénario de Sallé, sont aujourd'hui épuisés.

    Par la suite, Christian Cailleaux a pris en charge à la fois le scénario et le dessin de ses créations suivantes. Deux autres albums sont parus chez Dargaud (Haëllifa et Harmattan, le vent des fous), suivis de deux titres publiés par l'éditeur indépendant Treize Étrange, Le café du voyageur et Le troisième thé. Sa première contribution au catalogue de Casterman a été la trilogie Les Imposteurs, publiée entre 2003 et 2005.

    En 2006, il a illustré Frankenstein pour Albin Michel Jeunesse, sur une adaptation de Michel Piquemal. Après deux voyages en Inde en 2005 et 2006, il a publié Tchaï Masala chez Treize Étrange en mai 2007, un récit de son expérience sur ce nouveau continent. En avril 2008, il a collaboré avec l'écrivain Bernard Giraudeau pour publier R97, les hommes à terre aux éditions Casterman, un album qui continue d'explorer ses thèmes favoris : les mers et les terres lointaines.

  • Cabu

    Cabu est le pseudonyme de Jean Cabut, dessinateur de bande dessinée et caricaturiste français né à Châlons-sur-Marne (Marne) le 13 janvier 1938.

    Il fait des études artistiques à Paris (École Estienne) et publie ses premières illustrations en 1954 dans l'Union de Reims, quotidien régional. Mais sa carrière est contrariée par la guerre d'Algérie, il est mobilisé pendant plus de deux ans (27 mois), il met ses compétences au service du journal de l'armée Le Bled, basé à Constantine et où signent également Philippe Labro et Francis Veber. Il y publie notamment la série La Fille du colonel. Il garde de cette période un antimilitarisme militant et une vision un peu anarchiste de la société qu'il transpose dans ses dessins. Son personnage de l'adjudant Kronenbourg est inspiré par cette période.

    Il collabore également à Paris-Match pendant son incorporation militaire.

    Démobilisé, en 1960, il dessine toujours dans différents journaux, dont l’Enragé, publication éphémère ne publiant que des caricatures. Il entre ensuite à Hara-Kiri, créé par Cavanna et Bernier (le professeur Choron), où il trouve une ambiance qui correspond à ses idées et d'autres dessinateurs de talent : Gébé, Fred, Wolinski, Reiser... Il collabore aussi au magazine Pilote à partir de 1962. C'est là qu'il crée son personnage fétiche Le Grand Duduche, lycéen lymphatique et maladroit inspiré par ses souvenirs d'étudiant au lycée Pierre Bayen de Châlons, et celle du « Beauf » (inspiré par Jacques Médecin ou plus probablement par le gérant du bar l'Alsacienne de Châlons-en-Champagne)[réf. nécessaire]. Il collabore à Hara-Kiri hebdo, puis après l'interdiction de celui-ci en 1970, à Charlie-Hebdo à raison de deux pages par semaine.

    Il rencontre un grand succès dans les années 70/80 et publie de nombreux albums. Il oriente alors son art vers la caricature politique en dessinant pour le nouveau Charlie Hebdo à partir de 1992, et pour Le Canard enchaîné où il y a transposé le Grand Duduche (mais sans le nommer), ce qui confirme son statut de dessinateur clairement engagé à gauche.

    Engagé par Jacqueline Joubert, Cabu participe également à l'émission télévisée Récré A2 dans laquelle il crée des planches en direct. En 1982, il travaille pour les trois chaînes de télévision française (FR3, Antenne 2 dans Récré A2 et TF1 dans l'émission de Michel Polac). En 1986, il publie une BD sur l'animatrice : Le nez de Dorothée.

  • Calderòn (Jaime)
  • Calore (Alessandro)
  • Calvez (Florent)
  • Calvo (Edmond-François)

    Edmond-François Calvo est né à Fleury-sur-Andelle en Normandie. Il était généralement décrit comme un viking : grand, blond aux yeux bleus et taillé comme une armoire de son pays et doté d’une grande sensibilité et d’une compassion à toute épreuve. Caricaturiste au Canard enchaîné en 1919, Calvo passe par différents métiers, dont celui d’aubergiste, et collabore de façon épisodique aux Plaisirs Ephémères de la Table tout en pratiquant la sculpture sur bois. Après avoir fait faillite, il décide de se consacrer uniquement au dessin et, en 1938, entre dans le groupe Offenstadt. Il y fait des débuts très remarqués avec La Vengeance du Corsaire publié dans l’As et aussi surtout avec Le Chevalier Chantecler où l’on retrouve déjà tous les ingrédients de son style (paru dans Junior et réedité sous le titre Le Chevalier de Feu en 1976 aux éditions Futuropolis). Malgré le texte, c'est une réussite qui lui ouvre les pages de Junior en conservant le même style réaliste : Aventuriers des mers, Hurleloup, l’Epervier des Mers... Il intégrera également les pages de Fillette et de l’Épatant. Peu à peu il se spécialise dans la bande dessinée animalière et collabore à de nombreuses de revues : Hardi les Gars, Coq hardi, Ames vaillantes, Coeurs Vaillants, King Kong, Bravo, , Zorro, Baby-Journal, La Semaine de Suzette, Pierrot, Fripounet et Marisette, Nono Nanette, Grandir, Femmes d’Aujourd’hui... Parallèlement il illustre des fables et des grands classiques de la littérature enfantine (Le Petit Poucet, Cendrillon, Robin des bois ...) et publie (en 1944) son chef d’oeuvre : La bête est morte. Dans cet ouvrage, écrit par Victor Dancette et illustré avec beaucoup de brio, il s'attaque à la Deuxième Guerre mondiale. Paraphrasant La Fontaine, il campe les divers protagonistes sous les traits d'animaux : les Allemands y sont des loups, les Français des lapins, les Américains des buffles et ainsi de suite. De 1942 à 1958, il crée quatorze séries différentes, dont Rosalie, Patamousse, Moustache et Trottinette (dans Femmes d’aujourd’hui) et Coquin le petit cocker. Dessinée sur un scénario de Marijac, Cricri (une souris) donne son nom à un journal. Calvo a également illustré des contes animaliers et des publicités. À partir de 1955 et jusqu'à la fin de sa vie il ne se consacrera plus qu’à une seule série Moustache et Trottinette qui reste son œuvre la plus connue du grand public et qui court sur des centaines de pages. Il revient au noir et blanc ce qui permet d’apprécier pleinement son talent graphique sans le moindre artifice. Calvo meurt en 1958 dans l’indifférence quasi générale à l’exception toutefois de Liquois qui rééditera quelques aventures de Moustache et Trottinette sur du mauvais papier, et d’Uderzo qui fera paraître un hommage dans Pilote. (Bédés d'antan)

  • Caniff (Milton)

    Milton Arthur Paul Caniff, né le 28 février 1907 à Hillsboro (Ohio) et décédé le 3 mai 1988 à New York est un auteur de bande dessinée américain. En 1932, il est embauché par Associated Press pour travailler sur la série Dickie Dare, qui sert de laboratoire à ses séries ultérieures. En 1934, le New York Daily News l’embauche pour créer une nouvelle série, Terry et les pirates, sur une suggestion de Joseph Medill Patterson. Pendant la guerre, il produit, de manière bénévole, une version spéciale de Terry et les Pirates, exclusivement destinée aux militaires, dont le personnage de Terry est absent et où évolue un personnage féminin nommé Burma. Le Miami Herald, qui paie pour avoir le droit de publier Terry se plaint de l’existence de cette série parallèle qui est, du coup, renommée Male Call, une bande dessinée nettement destinée aux adultes, qu’il cesse de produire en 1946. La même année, en décembre, il cesse de travailler sur Terry et les pirates dont il n’est pas propriétaire. Le mois suivant, il commence sa nouvelle série, Steve Canyon dans le Chicago Sun-Times.

  • Capo (Bernard)

    Né à Bourges. Après avoir été auteur-compositeur-interprète pendant plus de quinze ans, Bernard Capo entre en BD en 1988 avec la série Loïc Francœur. Puis viendront : Les Teutoniques, Les Grandes Heures de Bourges, Les Marchés de France, Les Hospitaliers de Malte, et Tombelaine sur un scénario de Gilles Chaillet.

  • Carabal

    Né en 1955 à Paris, Carabal, alias Pascal Caracostea-Balan, n'a aucun mérite (dit-il) : avec un père peintre et sculpteur, il était destiné à une carrière artistique. Après de courtes études, il essaye plusieurs petits boulots, de responsable de galerie d'art jusqu'à décorateur pour l'équipe de Jean-Christophe Averty, avant de partir pour l'armée et d'y révéler son talent de... caricaturiste. Il vend son premier dessin à l'AUTO-JOURNAL et ne quittera plus le monde impitoyable (mais oh! combien passionnant) du dessin de presse. LE FIGARO, MAXI, LE NOUVEL OBS, AFRIQUE FOOTBALL, VSD NATURE, les éditions médicales Masson, tous accueillent la signature de Carabal, qui œuvre aussi pour la publicité (Auguste Thouard, Thomson, CCF). Cherchant une récréation graphique, il dessine quelques pages de BD sur l'un de ses sujets favoris : ses propres enfants. Devant l'enthousiasme et l'insistance de ses proches, il finit par envoyer ces planches à plusieurs journaux féminins qui se battront pour adopter "Les Gosses". La série est publiée chaque semaine depuis 1995, dans les pages de FEMME ACTUELLE. Grand sportif (golfeur émérite, il court en moyenne 5 km par jour), sculpteur reconnu et exposé (salut à l'hérédité !), il vit aujourd'hui un vrai conte de fées avec ses deux enfants, Cyril et Romain, et son épouse, qui trouve que la maman des "Gosses" lui ressemble un peu trop (alors que le papa ne ressemble pas du tout à
    Carabal) !

  • Cardona (José-Maria)

    José Maria Cardona Blasi est un artiste espagnol, qui a dessiné pour diverses publications européennes depuis les années 1970. Il a commencé au début des années 1970 à dessiner des histoires d'amour pour l'éditeur britannique D.C. Thomson à travers l'agence Selecciones Ilustradas de Josep Toutain. Il a également travaillé sur des séries comme "Davy Crocket" et "Carabina Slim", qui ont été publiées dans plusieurs pays. Probablement son travail le plus connu est la bande de science-fiction "Gigantik" qu'il a réalisée avec le scénariste Victor Mora pour le magazine allemand Zack (ainsi que ses équivalents Super-As en France et Wham! En Hollande). En Espagne, le travail de Cardona est paru dans des magazines comme Delta, Diario de Avisos, Dossier Negro, Gaceta Junior, KungFu («ShiKai»), Metropol («Perla»), Vampirella, Zona 84 et 1984. Au milieu des années 1980 Cardona a commencer à dessiner des bandes dessinées Disney pour l'éditeur danois Egmont. Plus tard, il a également dessiné des bandes dessinées Disney pour Hachette en France (années 1990) et Sanoma aux Pays-Bas (années 2000). Cardona a illustré des livres de la série télévisée «Rugrats» et «Theodore». Il a travaillé à travers les agences Comicon et Comicup basées à Barcelone. Son beau-frère est le comique José Maria Millet Lopez.

  • Carin (Francis)

    Né le 24 décembre 1950 à Retinne (Belgique), Francis Carin a étudié les arts plastiques à l'Institut Saint-Luc de Liège. À partir de septembre 1976, après avoir collaboré à divers supports publicitaires, il se fait remarquer en produisant de nombreuses illustrations pour l'hebdomadaire belge d'information «Pourquoi Pas ?». Parallèlement, il réalise quelques BD pour "Spirou" et il met en images plusieurs histoires complètes pour le journal "Tintin" édité au Lombard. C'est pour ce même éditeur, sur des scénarios de François Rivière et Gabrielle Borile, qu'il crée graphiquement les aventures de «Victor Sackville», en 1983. Cette série relate les dangereuses péripéties d'un agent des services secrets britanniques durant la première guerre mondiale et dans les années '20. Ce qui distingue surtout le travail graphique de Francis Carin, c'est le réalisme avec lequel il restitue l'atmosphère de cette époque et l'extrême minutie avec laquelle il reconstitue les caractéristiques architecturales des différents lieux où se situe l'action. Ces récits d'espionnage en deviennent ainsi de passionnants livres d'histoires et d'Histoire et offrent une vision aussi superbe qu'instructive sur les cadres et les modes de vie du passé. La 10è Fête du Livre de Chaudfontaine (Liège - mars 2003) a décerné le prix "Bulles de Cristal" du Public à Francis Carin.

  • Carpentier (Louis-Michel)

    Né le 24 mars 1944 à Uccle, Louis-Michel Carpentier suit durant quatre ans les cours de l'Académie des Beaux-Arts de Bruxelles avant d'être engagé comme dessinateur aux studios Belvision où il travaillera sur les longs-métrages d'Astérix, Tintin et Lucky Luke. La récession atteignant cette firme, il tente sa chance à partir de 1975 chez Casterman en adaptant en BD les romans de la comtesse de Ségur : une série de onze volumes à succès, qui s'arrêtera en 1984.Parallèlement, il se tourne vers Raoul Cauvin pour créer en 1980 sa propre série, "Les Toyottes", dont cinq volumes sortiront de 1980 à 1982 chez Casterman, avant une ultime réapparition au Lombard en 1989. Carpentier et Cauvin collaborent à quelques ouvrages publiés par Artiscope et cherchent un thème qui ne risque pas de se démoder : les conversations de bistrot et la singulière faune qui hante ces tavernes. Les éditions des Archers publient les deux premiers tomes de leur "Année de la bière" en 1986 et 1987, avec traduction en une demi-douzaine de dialectes pour les assoiffés de province. En 1989, ils poursuivent les aventures de leur tavernier préféré aux éditions Dupuis, sous le titre "Du côté de chez Poje" . Depuis, ils visitent ce sympathique bistrot tous les ans et en ramènent un nouveau volume où se glissent parfois des caricatures de leurs collègues et amis préférés (Malik, Kox, Walthéry, Jidéhem, etc.). Une version simultanée en bruxellois a le plus grand succès dans la capitale belge. Cette aventure incite néanmoins Louis-Michel Carpentier à lancer discrètement ses propres éditions Top-Game où il réalise de temps à autre des albums inclassables mais d'un humour néanmoins savoureux : la série du "Jour le plus con" ou les collectifs rassemblant tous ses copains dans l'illustration des "Chansons cochonnes" destinées à un public de connaisseurs avertis. L'entreprise familiale tourne rond et produit également d'ingénieux articles dérivés, tels que des jeux électroniques. Le fils de l'artiste, Laurent, s'est spécialisé dans la mise en couleurs, tant pour son père que pour un certain nombre de ses collègues. Bon vivant, ne cherchant jamais à se prendre au sérieux, Carpentier a trouvé son créneau : tant que les hommes auront soif de bière et de convivialité, Poje ne manquera pas de clients !

  • Carrère (Serge)
  • Cartier (Eric)
  • Casanave (Daniel)
  • Casini (Stefano)

    Stefano Casini est en Italie un auteur confirmé. À ce jour, il a déjà réalisé 26 albums de la série de science fiction Nathan Never chez l’éditeur Sergio Bonelli. Comme de nombreux auteurs italiens il s’est donné comme objectif de publier des travaux plus personnels et ambitieux sur le marché français. Scénariste et dessinateur, Stefano Casini publie en 1999 Démon intérieur, aux éditions USA, puis, chez Sémic, le premier tome de la série Caleb (2001). Il revient en 2004, chez Mosquito, avec Moonlight Blues. Et en 2005, il publie le premier des quatre tomes de la série Hasta la victoria !. Il a publié quatre albums en France dont Moonlight blues en 2005 chez Mosquito. Son trait élégant est d’une rare efficacité. Narrativement il privilégie des intrigues mettant en scène des personnages avec une psychologie complexe.

  • Cassini (Jean-Claude)
  • Castaza (Phil)
  • Cavell (Philippe)

    Curieux destin que celui de Philippe Cavell, à la fois architecte et auteur de bandes dessinées pour adultes. C'est tout en poursuivant une carrière brillante dans l'architecture (il a participé à la création d'une maison sous la mer) qu'il occupe ses loisirs avec le dessin. En 1979, aux éditions Dominique Leroy, il publie un premier album, "Transes mécaniques", un recueil d'histoires complètes érotiques. Ce premier succès d'estime lui permet de publier un second volume tout aussi esthétique, "Nini Tropica". Grâce à "Juliette de Sade", paru lui aussi en 1979 chez Dominique Leroy, il se fait connaître des lecteurs de bandes dessinées érotiques. Son adaptation de l'œuvre de Sade, à la fois fidèle et perverse, connaît alors un grand succès. Pour le scénario il est aidé par Francis Leroi, lui aussi appelé à faire une belle carrière dans l'érotisme. En 1981 il dessine "Jessica Ligari" avec la complicité de Robert Mérodack, autre nom bien connu des amateurs d'œuvres libertines. En 1982, il renoue avec Juliette en réalisant seul "L'Ermite de l'Apennin" où il raconte la fuite du divin Marquis vers l'Italie. Enfin, en 1984, il dessine "L'Effet Magnousse" d'après un scénario de Bernard Tchéli. Si le trait est plus classique et l'humour omniprésent, cette histoire à l'érotisme discret déroute ses fidèles lecteurs. Ce sera le dernier album de Philippe Cavell qui désormais se consacre à son métier d'architecte. Notons que ce créateur original a débuté dans les pages du Miroir du Fantastique où il signait de son véritable patronyme, Jacques Hirou.

  • Cayman (Thierry)

    Le dessinateur belge Thierry Cayman fête ses 20 ans de publication de bandes dessinées depuis la série Sylvain de Rochefort en 1990. Après avoir gouté au contemporain avec la série S.T.A.R., il poursuit dans l’univers du moyen-âge en alternance avec Jean Pleyers sur la série Jhen dans la collection Jacques Martin. Thierry Cayman entre aux éditions Lombard à l’âge de 22 ans en 1984. Il dessine plusieurs histoires courtes publiées dans le magazine Tintin. Il signe son premier album en 1990 au Lombard : la série Sylvain de Rochefort comprend quatre épisodes dont les scénarios sont écrits par Michel Born.. Il enchaine avec trois albums de la série Godefroy de Bouillon scénarisés par Claude Rappé entre 1995 et 1997. Après la faillite des éditions Lefrancq où était publiée cette série, il travaille dans l'illustration pour les éditions Hemma et dans le story-board principalement pour la publicité. A l’entrée du troisième millénaire, il entre chez Casterman où il change de registre BD en mettant en images la série contemporaine en 5 épisodes S.T.A.R. puis l’album Partie de plaisir entre 2002 et 2006 sur des scénarios de Patrick Delperdange. Il prépare actuellement avec ce dernier toujours chez Casterman l'histoire de Buffalo Bill au début du 20e siècle. Thierry Cayman est entré dans l'univers de Jacques Martin en 2006 en participant aux décors de l'épisode le Maître de l'Atome de la série Lefranc. Depuis il a réalisé le premier épisode de reprise Les Sorcières de la série Jhen. Il prépare le prochain épisode à paraitre en septembre 2010 et intitulé le Grand Duc d'Occident, encore un scénario de Hugues Payen, pseudonyme d’un professeur d’histoire d’université en Belgique. (Auracan)

  • Caza

    Né le 14 novembre 1941 à Paris, d'un père caricaturiste et d'une mère professeur de dessin, Philippe Cazaumayou devient pour tout le monde Caza quand sort son premier album, Kris Kool, en 1970. Il lui permet d'abandonner bien vite sa carrière de dessinateur publicitaire entamée chez le célèbre affichiste Foré. C'est dans Pilote que Caza fait ses armes, donnant de préférence dans l'absurde (Quand les costumes avaient des dents, Contes hystériques...), mais quand, en 1975, naît Métal hurlant, Caza fait très vite partie de l'équipe et commence à fournir des histoires de science-fiction "à tendance mythologique". Se lassant lui-même très vite de son style pointilliste en noir et blanc, il préfère passer à la couleur. En 1980, il abandonne la satire du monde moderne et de ses habitants moyens (Les Scènes de la vie de banlieue) pour se consacrer exclusivement à la SF (L'Âge d'ombre, Arkhê...). En parallèle à la BD, il mène une prolifique carrière d'illustrateur. À ce jour, il a réalisé plus de 300 couvertures de SF, fantasy et fantastique. En effet, il dessine régulièrement depuis 1974 pour la collection science-fiction de J'ai Lu, et plus ponctuellement pour d'autres éditeurs (Denoël, Fleuve noir, L'Atalante, Degliame...). Outre les livres, il illustre aussi des magazines (Casus Belli), des jeux vidéo (Kult, Drakkhen, L'Odyssée) et des jeux de rôles (L'Appel de Cthulhu). Sa "troisième carrière" est l'animation, puisqu'il est responsable de la création graphique de l'adaptation du Gandahar de Jean-Pierre Andrevon, réalisé par René Laloux (1988). Il a aussi scénarisé et dessiné une adaptation en dessin animé d'un roman de Serge Brussolo. Sous le titre Les Enfants de la pluie, ce long métrage réalisé par Philippe Leclerc est sorti en 2003. Son magnifique album art-of sorti en 2004 sous le label "Série B" (Kronozone) est un bel exemple de la variété de ses travaux et de ses inspirations science-fiction/fantasy : il recueille le meilleur du travail d'illustrateur de Philippe Caza en parcourant chronologiquement sa carrière graphique. 

  • Cazanave (Raymond)
  • Cécil
  • Ceppi (Daniel)

    Né à Genève le 3 avril 1951, Daniel Ceppi entre en BD en 1977 en écrivant et dessinant « Le Guêpier », édité aux &ditions; Sans Frontière, premier d’une série intitulée «Stéphane Clément, Chroniques d’un Voyageur». Dès l’année suivante, la suite de ces «Chroniques» paraissent dans «Métal Hurlant» et les Humanoïdes Associés en éditent deux nouveaux tomes. De 1981 à 1986, le mensuel «(A Suivre…)» rend compte de trois nouveaux voyages de Stéphane Clément. En 1991, Ceppi publie aux Humanoïdes Associés, le diptyque «CD Corps diplomatique», thriller désabusé traitant des relations internationales. À partir de 1996, après une interruption de dix ans, le même éditeur poursuit «Les Chroniques d’un Voyageur» (5 albums). En juin 2006, Ceppi publie dans la collection «Troisième Vague Lombard», le tome 1 de «CH Confidentiel», une série d’enquêtes policières menées en Suisse, mais aussi en Europe, ayant pour thème la criminalité en col blanc.

  • Cerqueira (David)
  • Cestac (Florence)

    Florence Cestac est née un 18 juillet à Pont-Audemer. Après une scolarité modeste (pas de diplômes trop voyants), elle intègre en 1965 les Beaux-Arts de Rouen et en 1968 les Arts décoratifs de Paris. Elle dessine pour Salut les copains, Lui, 20 ans, et rencontre Étienne Robial, avec qui elle ouvre en 1972 la première librairie de bande dessinée parisienne et fonde en 1975 les éditions Futuropolis. Dans le feu de l'action, elle devient maquettiste, emballeuse, livreuse, photograveuse, traductrice, nounou d'auteurs, attachée de presse et directrice de collection. Elle voit défiler dans son bureau toutes sortes de jeunes talents en friche, et racontera cette expérience enrichissante avec Jean-Marc Thévenet dans un livre intitulé Comment faire de la bédé sans passer pour un pied-nickelé. Parallèlement, elle crée le personnage de Harry Mickson : une sorte de haricot (le haricot dodu du cassoulet, pas le modèle régime) vêtu d'une salopette-short d'où émergent quelques bras et jambes caoutchouteux, un gros nez et un béret directement vissé à la cervelle. Ce rejeton illégitime de Mickey Mouse, qui se balade dans (À Suivre), Métal hurlant et Charlie, est promu mascotte de Futuropolis et du Mickson B.D. Football-Club. Elle reçoit en 1989 l'Alph'art de l'humour d'Angoulême pour Les Vieux Copains pleins de pépins, et crée les aventures de Gérard Crétin dans Mikado. Dans Le Journal de Mickey, elle transforme la rubrique jeux des Déblok en bande dessinée. En 1997, elle récolte un deuxième Alph'art de l'humour pour Le Démon de midi, hilarante tragédie post-conjugale où l'on voit un quadragénaire quitter son épouse usagée pour une plus fraîche. Ce chef-d'œuvre d'humour vache, désarmant de franchise, est adapté au théâtre par Michèle Bernier et Marie Pascale Osterrieth, où il connaît un énorme succès. Inondant la presse (Play-Boy, Cosmopolitan, L'Hebdo des juniors, Quo, etc.) de ses dessins humoristiques, elle rapatrie la famille Déblok chez Dargaud en 1997. En 1998 paraît La Vie en rose, album retraçant la jolie vie de Noémie, monomaniaque du ravissement. En 1999, c'est Du sable dans le maillot (dans le genre projection des diapos de vacances), et en 2000, Les Phrases assassines, avec Véronique Ozanne — un recueil, cruel et tordant, des ces petits mots doux qui vous envoient un môme en analyse pour quinze ans. D'autre part, depuis 1993, Florence expose ses œuvres hors BD (souvent en trois dimensions) à la galerie Christian Desbois. En 2000, elle reçoit le Grand Prix de la ville d'Angoulême, ce qui fait d'elle la présidente d'Angoulême 2001, avec un jury presque exclusivement féminin, rétrospective passionnante de son œuvre et discours de Charlie Schlingo depuis le balcon de la mairie — du grandiose. En 2002, elle publie La Vie d'artiste (autobiographique à quelques broutilles près), et en 2004, Super catho sur un scénario de René Pétillon (une enfance catho dans la Bretagne des années 50). En 2005, alors que Le Démon de midi est porté à l'écran, elle lui donne une suite finement intitulée Le Démon d'après midi. En 2007, elle publie La Véritable Histoire de Futuropolis, où elle narre la fabuleuse aventure éditoriale et humaine de la première librairie de bande dessinée, ouverte en 1972, devenue ensuite une maison d'édition hors normes — et dont elle fut l'un des piliers. En 2009, elle publie une biographie posthume avec Jean Teulé sur la vie de Charlie Schlingo (Je voudrais me suicider mais j’ai pas le temps). L’année 2010 voit l’apparition du volume 4 de la série Les Ados, chez Dargaud, qui se moque gentiment de l’âge ingrat. Dernièrement, Florence Cestac a travaillé avec Nadège Beauvois Temple sur l’album On va te faire ta fête, maman !, toujours aux éditions Dargaud. Sorti en avril 2011, ce recueil de 100 dessins a pour vocation de faire rire autour du thème de la grossesse et des maladresses de l’entourage qui l’accompagnent. Florence Cestac travaille actuellement à son prochain album qu’elle réalise avec Tonino Benacquista (scénario) : Des Salopes et des Anges.

  • Chabbert (Eric)
  • Chabouté (Christophe)

    Né en 1967, d'origine alsacienne, Christophe Chabouté publie en 1993 ses premières planches chez Vents d'Ouest dans les Récits, un album collectif sur Arthur Rimbaud. En 1998, il réalise Sorcières au Téméraire et Quelques jours d'été chez Paquet. Deux albums remarqués et primés, le premier au festival d'Illzach, le second à Angoulême où il décroche l'Alph' Art Coup de Cœur. Avec Zoé paru en 1999 chez Vents d'Ouest, Chabouté prouve que son talent a atteint sa pleine maturité. Ce qu'il démontre avec encore plus d'évidence dans Pleine Lune, qui a reçu le prix Extrapole 2001, le prix de la ville de Limoges, celui du meilleur scénario à Chambéry et deux nominations à Angoulême 2001. En 2001, il réédite Sorcières chez Vents d'Ouest, dont la moitié des nouvelles qui le composent sont inédites. Il publie la même année Un Îlot de Bonheur chez Paquet, album récompensé par une mention spéciale du jury œcuménique de la BD à Angoulême 2002. En 2002 toujours, il collabore à l'ouvrage collectif Léo Ferré en BD et publie surtout La Bête dans la collection Intégra et Purgatoire, en couleurs, pour la collection Equinoxe de Vents d'Ouest. En 2006, paraît Landru, suivi par Construire un Feu en 2007, adapté d’une nouvelle de Jack London, puis en 2008 par Tout Seul. En 2009, les éditions Vents d’Ouest ont le plaisir de publier une nouveauté de Chabouté, Terre Neuvas, mais aussi de rééditer plusieurs de ses œuvres : une intégrale de Purgatoire, ainsi qu’un opus réunissant Quelques Jours d’été et Un Îlot de Bonheur.

  • Chaillet (Gilles)

    Gilles Chaillet est né à Paris, le 3 juin 1946. Fidèle lecteur du Journal "Tintin", il dévorait les aventures du "Chevalier Blanc" et de "Blake et Mortimer". C'est à cette époque que deux grandes passions s'imposent à lui, la bande dessinée et l'histoire. Après divers travaux de studio, il fait la rencontre de Jacques Martin qui lui confie la reprise du dessin de "Lefranc". Il publie les premières planches de la série "Vasco" en 1980 dans "Tintin". Il se consacre depuis lors à cette fresque magistrale qui ressuscite pour notre plus grand plaisir des pages méconnues de notre passé. Chez Gilles Chaillet, la rigueur de l'histoire n'entrave en rien la verve et le rythme de la narration, l'intrigue est vive et rend le récit formidablement vivant. Lors du festival BD de Vaison-la-Romaine (F) 2003, Gilles Chaillet et sa coloriste, Chantal Defachelle, ont reçu un Hadrien d'Or, notamment pour la série "Vasco". En 2005, Gilles Chaillet a reçu un prestigieux Yellow Kid récompensant son oeuvre, à Romacartoon (Italie), l’un des plus importants festivals de BD !

  • Chaland (Yves)


    1957 : Naissance d'Yves Chaland le 3 avril à Lyon.
    1974 : À 17 ans, il publie ses premières planches dans le fanzine Biblipop.
    1975 : Chaland entre à l'école des beaux-arts de Saint-Étienne, où il crée avec Luc Cornillon son propre fanzine, L'Unité de Valeur.
    1978 : Jean-Pierre Dionnet, qui a remarqué le travail de Chaland et Cornillon dans L'Unité de valeur, leur commande une série d'histoires courtes pour Métal Hurlant et Ah Nana ! Ces pastiches de la bande dessinée des années 50 sont réunis en album dans Captivant.
    1980 : Chaland crée, seul, ses premiers personnages de série : Bob Fish puis Adolphus Claar pour Métal Hurlant, John Bravo pour Astrapi, enfin Freddy Lombard pour l'éphémère revue Bananas. Il devient l'un des champions de la Ligne Claire, mouvement graphique de retour aux sources franco-belges de la BD, entre enthousiasme érudit et décalage goguenard.
    1981 : Yves Chaland met en couleur le premier album des Aventures de John Difool de Moebius et Jodorowsky.
    1982 : Dans Métal Hurlant, le Jeune Albert, garnement bruxellois aussi fourbe que méchant, permet à Chaland de s'illustrer dans le registre du gag philosophique aigrelet - et, accessoirement, de régler quelques comptes avec la Belgique, son pays d'adoption. La Belgique dont, la même année, il célèbre sans réserve l'un des fleurons les plus illustres, Spirou, à travers Spirou au Bocango, un court récit paru dans l'hebdomadaire du même nom.
    1984 : Chaland reprend le temps de trois courtes histoires l'un des personnages de Moebius, le Major Fatal. Parallèlement à la bande dessinée, Chaland devient l'un des chouchous du monde publicitaire, séduit par la limpidité et la modernité de son trait. Autre activité annexe, la conception graphique, pour Métal Hurlant, les Humanoïdes Associés et les éditions Temps Futurs.
    18 juillet 1990 : Yves Chaland meurt dans un accident de la circulation. Il a trente trois ans.

  • Charles (Jean-François)
  • Charlet (Grégory)
  • Chauvin (Daniel)

    Daniel Chauvin (1939-1995) fut un élève de Jijé. Il a participé à Spirou, Tanguy et Laverdure, Biggles... Il a signé les aventures de Bob Browning chez Deligne.

  • Chauzy (Jean-Christophe)
  • Chemineau (Léonard)

    Léonard Chemineau est est ingénieur de formation, spécialiste de l’environnement et du développement durable, mais choisit de se consacrer à la bande dessinée. Il se fait remarquer pour la première fois au concours "Jeunes Talents" du festival d’Angoulême en 2009. "Les Amis de Pancho Villa" (Casterman, 2012) est sa première bande dessinée.

  • Chéret (André)
  • Chevereau (Michel)
  • Civiello (Emmanuel)
  • Clavé (Florenci)
  • Clarke
  • Cleet Boris
  • Clerc (Serge)
  • Coelho (Eduardo)

    Eduardo Teixeira Coelho est né en 1919 à Angra do Heroismo (Açores) au Portugal. Ses premières histoires paraissent au Portugal au début des années 40 . Après court passage en angleterre, il entre à Vaillant en 1955 où il crée le personnage de Ragnar le Viking. Dans ce titre, il crée ou reprend de nombreux personnages dont Davy Crocket, Wango, Yves le loup, Ayak, Erik le rouge, le Furet, Robin des Bois...

  • Colaone (Sara)
  • Collignon (Daphné)
  • Colman (Stéphane)
  • Comès (Didier)
  • Conrad (Didier)

    En 1974, à 14 ans , Didier Conrad publie sa première bd dans Spirou dans la rubrique 'Carte Blanche'. Il fera encore deux autres cartes blanches avant de rencontrer Yann (n°1950).
    En 1978 Conrad débute officiellement dans Spirou avec la série Jason(scénario Mythic alias Smit Le Bénédicte). De 1979 à 1982, Yann & Conrad font des ravages dans le journal de Spirou. Ils y font l'animation du journal et provoquent l'animosité de leurs collègues. En même temps ils lancent une série qui va révolutionner la bd franco-belge :Les Innommables. En 1982, étant virés chez Dupuis, le duo continue de collaborer, pour Glénat. Dans l' année de la Bande Dessinée 1982/83 paraissent 2 planches dans lesquelles ils répondent à des questions de José-Louis Bocquet. Pour Circus, ils recréent la série Bob Marone avec Lucie.
    A partir de 1984, Conrad continue de réaliser des BD diverses, seul ou avec Commenge : une histoire courte pour le numéro Circus Hors série en février 84 ("La Copie")et une planche pour un (A Suivre) Hors série ("Androgyne"). Il publie encore le récit délirant "La machine écarlate" avec une nouvelle héroïne, Tatum, qu'on ne reverra cependant pas.
    En 1985 paraît l'Avatar, chez Bédéfil. Cette histoire préfigure le double album chez Dupuis : Le Piège Malais.
    Après cette tentative de réaliser une grande aventure pour un public adulte, Conrad crée enfin une série tout public : Donito,  publié dans Spirou. A part ça, Conrad a dessiné les deux albums de Kid Lucky, parus sous le pseudonyme Pearce aux éditions Lucky Productions. Il a également réalisé des strips pour le magazine Marseil BD.
    Depuis 1993, Yann & Conrad ont repris leurs héros fétiches, chez Dargaud cette fois-ci.
    Actuellement, Conrad vit aux Etats-Unis. Il y a travaillé aux studios de dessins animés de Steven Spielberg, Dreamworks, pour lequel il a animé un personnage du film "The road to Eldorado".
    En 1999, une nouvelle BD de Pearce et Léturgie a vu le jour dans les pages du mensuel Bodoï: "Cotton Kid".
    Il finit le troisième cycle des Innommables. Ne voulant pas immédiatement faire un quatrième cycle, il se lance dans le spin-off 'Tigresse blanche', dans le même décor, mais mettant plus en valeur l'héroine féminine.
    Récemment il surprend en créant 'Raj', une histoire des Indes coloniales, dans le style de la ligne claire.
    En 2013 c'est la consécration. Après avoir créé des spin-offs d'après Morris (Kid Lucky) et Franquin (Marsu Kids), il est élu par Uderzo pour devenir son successeur. Conrad a relevé le défi et termine l'album en 9 mois. Un exploit.
    Astérix chez les Pictes est un succès, et si le scénario ne fait pas l'unanimité des critiques, tout le monde est d'accord sur le travail extraordinaire de Didier Conrad.

  • Constant (Michel)

    Michel Constant est né en 1963 en Belgique. Après des études à l’école Saint-Luc de Liège, il publie ses premières pages dans « Tintin ». En 1986 il crée la série « Mauro Caldi » scénarisée par Lapière. En 1995, Michel Constant attaque la série « Bitume » chez Casterman, sur un scénario de Michel Vandam. Puis il dessine la série « Red River Hotel » sur un scénario de Cornette pour la collection Bulle Noire chez Glénat.

  • Convard (Didier)

    Didier Convard est né en 1950 à Paris. Il débute dans le magazine Saga et reprend en 1982, après François Bourgeon, le dessin des aventures de Brunelle et Colin. Il publie également une série fantastique, Chats, chez Dargaud. Il écrit de nombreux scénarii comme Le Triangle Secret ou les séries Neige et Finkel, pour Gine.

  • Coppée (Thierry)
  • Coria
  • Corben (Richard)

    Richard Corben (né en 1940), dessinateur et scénariste américain, a été l'un des piliers du magazine Heavy Metal. Parmi ses oeuvres, citons Fantagor, Bloodstar, Rip in Time, Vic and Blood, Jeremy Brood et sa série Den. Dans les années 2000, Corben travaille pour Vertigo (Hellblazer), Marvel Comics (Hulk, Punisher) et DC Comics (Swamp Thing).

  • Cosey

    Né le 14 juin 1950 près de Lausanne, Bernard Cosendey a d'abord travaillé comme graphiste dans une agence de publicité avant de pouvoir réaliser son rêve d'enfant : penser en dessin, communiquer par l'image et s'exprimer par le biais de la bande dessinée. En 1969, Derib, proche voisin et seul professionnel suisse du 9e art à l'époque, devient tout à la fois son ami et son professeur. Quelques portes s'ouvrent devant le jeune débutant. Cosey publie les aventures du reporter "Paul Aroïd" dans le quotidien suisse 24 HEURES et illustre trois courts épisodes de "Monfreid et Tilbury", sur scénarios d'André-Paul Duchâteau, pour LE SOIR JEUNESSE bruxellois. Publishing & Copyright, un éphémère éditeur, lui commande son premier album en 1974 : "Un Shampoing pour la couronne", histoire écrite par Jacques Ralf. Ces essais encore tâtonnants aboutissent en 1975 à la première grande création de Cosey, à la fois au dessin et au scénario : le personnage de "Jonathan", le flâneur des cîmes dans le journal de TINTIN. La quête mystique de ce héros très quotidien ouvrira rapidement une série d'albums au succès grandissant au Lombard. Chez le même éditeur, la collection "Histoires et Légendes" recueille en 1984 une histoire en deux tomes : "A la Recherche de Peter Pan". Cosey découvre ainsi l'espace qui convient le mieux à son type de narration par petites touches dicrètes et complémentaires, reflétant parfaitement la vie réelle et développant graduellement la psychologie de ses personnages. C'est aussi sous forme de diptyque qu'il réalise le "Voyage en Italie", en 1988, pour la toute nouvelle collection "Aire Libre" des Editions Dupuis, dont il devient un des best-sellers. Dans le même cadre éditorial aux possibilités fort larges, il propose ensuite "Orchidea", "Saigon-Hanoï", "Joyeux Noël, May" et "Zeke raconte des histoires". Parallèlement, il illustre pour Albin Michel un texte de Jacques Salomé ("L'Enfant Bouddha", inaugure la collection "Signé" du Lombard avec un ouvrage requis par la coopération suisse au développement ("Zélie, Nord-Sud") et, après plus de deux lustres d'absence, réanime en 1997 son bon vieux Jonathan.
    Grand Prix de la ville d'Angoulême 2017.

  • Cossu (Antonio)

    Dessinateur et scénariste belge d'origines sarde, Antonio Cossu est un des auteurs les plus passionnants de la bande dessinée contentporaine. C'est en 1976 qu'il publie ses premières planches dans le journal Spirou notamment. Dès 1980 il multiplie récits et illustrations ainsi qu'auprès d’autre revues prestigieuses comme Pilote, Métal Hurlant, Tintin, Circus. Proche d'auteurs comme Foerster Andréas ou Joos, il partage avec ses derniers un goût prononcé pour le noir le jazz. Les thématiques identitaires ainsi qu'un regard aigu et décalé sur les travers de notre société qu'il exprime par un fantastique du quotidien bien à lui. Aujourd'hui, Antonio Cossu enseigne la bande dessinée à l'Académie des Beaux-Arts de Tournai et s'attèle à une nouvelle série scénarisée par Rodolphe L'ange blanc à paraître aux éditions Casterman.

  • Cossu (Brice)
  • Cossu (Ugolino)
  • Côté (André-Philippe)
  • Counhaye (Guy)
  • Coutelis (Al)
  • Coyote

    Coyote est né le 9 octobre 1962 à Rodez. Il se marie à l'âge très précoce de 20 ans en 1982 à Toulouse. Cinq ans plus tard, il devient papa. On s'en serait douté... Coyote est un fana de Harley Davidson ... et comme tout fana qui se doit, il en possède plusieurs dont une de 1943, s'il vous plaît. D'abord peintre sur autos et motos, puis graveur sur pierre et sur verre dans le funéraire, il travailla également en tant que créateur de modèles pour un tatoueur toulousain. Après avoir gagné un concours de dessin organisé par le journal "La dépêche", il fait ses classes d'illustrateur dans le dessin publicitaire et débute sa carrière en participant à diverses BD collectives, et des revues motos. Il commence à publier ses premières illustrations et planches dans la collection "Cadorire"et dans les collections "Istérix" et "Zéro de conduite" (édités respectivement par "Vents d'Ouest" et la "F.F.M.C." en 1988 et 1989. Ses premières planches pour "Fluide Glacial" paraissent en septembre 1990, dans le numéro 171. Après l'éphémère "Bébert, clochard et philosophie", il donne naissance à "Litteul Kevin". Le premier album, souple, "Mamouth et Piston", paraît en 1992 chez "Freeway". Le premier album, cartonné, "Litteul Kévin", paraît en juin 1993 chez "Fluide Glacial". Sous des apparences de provocateur, Coyote cache en réalité une sensibilité exacerbée d'où émerge une indiscutable tendresse (Le petit Kevin s'inspirant notamment de son propre fils). Après des débuts encore marqués par les styles graphiques d' Albert Uderzo, de Gotlib et de Maëster, Coyote est publié régulièrement dans le mensuel "Fluide Glacial", dont il est devenu l'un des piliers. Notons que selon certains de ses collègues, il manquerait singulièrement d'humour quand il s'agit de son tour de taille ... lire les marges du magazine "Fluide" à ce sujet. Coyote, qui tient à garder secrète sa véritable identité, aime à se définir comme un autodidacte. Coyote est décédé en 2015.

  • Craenhals (François)
  • Crespin (Michel)
  • Créty (Stéphane)
  • Crisse
  • Critone (Luigi)
  • Croci (Pascal)
  • Cromwell
  • Cruchaudet (Chloé)

    Chloé Cruchaudet est née le 2 novembre 1976 à Lyon. Après l'école d'art appliqués Emile Cohl, Chloé entame des études aux Gobelins à Paris en section dessin-animé. Diplômée en 2000, elle collabore à plusieurs séries pour la télé comme « L'âne tro-tro », « Atomic Betty »,des courts métrages et différents pilotes. Parallèlement elle travaille pour l'édition jeunesse, la presse (chez Milan) et aussi pour des collectifs de bandes-dessinées (les fables de La Fontaine aux éditions Delcourt et un album sur Louise Attaque pour les éditions Petit à Petit).

  • Crumb (Robert)

    Né en 1943 à Philadelphie, Robert Crumb grandit dans une famille étouffante. Dès l'âge de deux ans, Crumb se réfugie dans le dessin. À l'âge de 18 ans, il fuit la maison familiale et va s'installer à New York. Il y travaille comme illustrateur de cartes postales de vœux. C'est pendant cette période qu'il acquiert ce trait rond qui sera sa marque pendant des années. En 1965, Harvey Kurtzman, créateur de "Mad", publie une planche de "Fritz the Cat" dans "Help!", ainsi que deux reportages graphiques. (Réédités par Cornélius en 1992). La même année, Crumb découvre le LSD, qui change complètement sa façon de vivre et de dessiner. Au cours d'un mauvais trip, il invente les personnages qui deviendront les symboles de la culture "underground": Mr Natural, Angelfood Mc Spade, Mr Snoïd, etc. Il part pour San Francisco et dessine alors un "comic book", sans particulièrement se soucier de sa diffusion. Ce sera "Zap", qui devient en quelques semaines un mythe de la culture hippie. Son style humoristique, la totale liberté de ses propos, en particulier dans l'illustration de ses fantasmes sexuels, son humour absurde, influencent des dizaines de dessinateurs. La bande dessinée "underground" est née. Il déteste la culture hippie mais devient malgré tout une figure de la "contre-culture". Contacté par des éditeurs traditionnels, il refuse de collaborer avec eux, et continue de travailler sur des projets de comix bon marché. Cette intransigeance est une constante de son comportement jusqu'à aujourd'hui. En 1971, alors qu'il vit dans une communauté, il rencontre Aline Kominsky, elle aussi dessinatrice de bande dessinée. Quelques mois plus tard, ils quitteront le groupe pour vivre ensemble. Crumb travaille plus que jamais. Il rencontre quelques difficultés avec les mouvements féministes naissants, scandalisés par la violence de ses fantasmes. À la fin des années 70, Crumb abandonne définitivement les drogues et évolue vers un style plus "réaliste", intégrant l'influence des grands illustrateurs anglais et français des 18° et 19° siècles. Il s'installe dans la banlieue de San Francisco, et lance la revue "Weirdo" qui paraît jusqu'en 1987. Il y publie quelques unes de ses meilleures histoires. Il adapte également plusieurs textes littéraires: l'anglais Boswell, un conte de Grimm, un passage de La Nausée de Sartre, etc. En 1988, un éditeur américain entreprend la réédition de l'intégrale de son œuvre, qui se poursuit encore actuellement. Le cinéaste américain Terry Zwigoff entreprend le tournage d'un long métrage intitulé "Crumb", achevé en 1994. En 1989, Crumb décide de venir s'installer dans le sud de la France, avec sa femme et sa fille. Deux ans plus tard, le CNBDI lui consacre une exposition, "Le Monde selon Crumb". Tout en continuant à travailler pour le marché américain, Crumb illustre magistralement une biographie de Franz Kafka. Il continue à produire avec la même régularité et la même discrétion des comix au style flamboyant, tantôt seul (la série "Hup") ou avec sa femme ("Dirty Laundry" et "Self Loathing"). Peu lui importe la reconnaissance dont il fait finalement l'objet dans son pays et l'intérêt que portent les musées à son œuvre, il continue de dessiner, encore et toujours.

  • Cuadrado (Marc)
  • Cuvelier (Paul)

    Né à Lens (Belgique) en 1923 et décédé en 1978, Paul Cuvelier fut, avec Hergé et E.P. Jacobs, l’un des célèbres créateurs du journal "Tintin" lancé en 1946 par Le Lombard. Il en fut aussi la toute première révélation. Autodidacte surdoué, il s’est découvert très tôt une vocation de peintre et d’illustrateur en fréquentant les ateliers des peintres de sa région. En 1941, à sa sortie du collège, il s’inscrit à l’Académie des Beaux-Arts de Mons. Mais, parce qu’on n’y a plus rien à lui apprendre, il n’y reste que quelques mois. Il tente alors de faire carrière dans l’illustration. Rencontré en 1945, Hergé l’oriente vers la bande dessinée. Il se fait la main en mettant en images "Le Canyon mystérieux", un western scénarisé par Olav (alias Hergé et Jacobs). En 1946, subjugué par ses talents, Hergé persuade Raymond Leblanc, le fondateur des Editions du Lombard, de l’intégrer dans l’équipe de base du journal "Tintin". Cuvelier y crée "L’extraordinaire Odyssée de Corentin Feldoë". Peu après, il décide de rompre avec la BD pour se consacrer à la peinture et à la sculpture… mais y revient en 1953 et 1956 avec deux courtes histoires écrites par Y. Duval, l’une retraçant la Passion du Christ et l’autre, résumant L’Iliade d’Homère. En 1958, avec l’appui scénaristique de Greg, il relance "Corentin" dans de nouvelles aventures. En 1960, toujours secondé par Greg, il dessine l’épopée médiévale "Flamme d’Argent". En 1962, J. Acar écrit pour lui les aventures du petit Indien "Wapi". En 1963, avec Greg encore, il relance "Line", l’héroïne de l’hebdomadaire des «chics filles» bédéphiles. En 1966, Cuvelier fait la connaissance de J. Van Hamme, cadre dans une multinationale, passionné de BD et tenté par l’écriture de scénarios. A sa demande, celui-ci conçoit "Epoxy", un récit érotico-mythologique. L’album sort en mai 1968 dans l’indifférence générale ! Le scénariste parvient toutefois à convaincre le dessinateur d’illustrer de nouvelles aventures de "Corentin". Il meurt en 1978 à la veille de sa première grande exposition de tableaux sur le thème des nymphètes…

  • Cuzor (Steve)

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